Ibsen à la crème anglaise 

Dans Un Ennemi du peuple, en tête d’affiche du Duke of York’s Theatre de Londres, un Matt Smith littéralement dark. Le visage presque entièrement recouvert d’un liquide noir. Est-ce l’encre que sa prestation fera couler ou la marée noire que le tempétueux Thomas Stockmann, personnage qu’il incarne, déclenche ?

« Mélisande », comme un oiseau en cage

Un double resserrement, musical et théâtral, bien loin de la pompe d’un opéra, plus près de l’émotion. La fable de Maeterlinck, dans tout ce qu’elle contient déjà de sordide, se rétracte, pour n’en ressortir que plus sombre encore.