Édène, de marbre et de sang
Dans sa nouvelle pièce, créée en novembre 2024, Alice Zeniter explore le texte de Jack London, Martin Eden, l’épopée tragique d’un transfuge de classe. Au présent et au féminin, elle livre sa version de l’histoire.
Dans sa nouvelle pièce, créée en novembre 2024, Alice Zeniter explore le texte de Jack London, Martin Eden, l’épopée tragique d’un transfuge de classe. Au présent et au féminin, elle livre sa version de l’histoire.
Dans Un Ennemi du peuple, en tête d’affiche du Duke of York’s Theatre de Londres, un Matt Smith littéralement dark. Le visage presque entièrement recouvert d’un liquide noir. Est-ce l’encre que sa prestation fera couler ou la marée noire que le tempétueux Thomas Stockmann, personnage qu’il incarne, déclenche ?
Le film Anselm de Wim Wenders, présenté au festival de Cannes 2023, ouvre au public les portes de l’atelier d’Anselm Kiefer. La précision du regard du cinéaste sur les toiles du plasticien parvient à percer à jour le mystère de leur gigantisme.
Un double resserrement, musical et théâtral, bien loin de la pompe d’un opéra, plus près de l’émotion. La fable de Maeterlinck, dans tout ce qu’elle contient déjà de sordide, se rétracte, pour n’en ressortir que plus sombre encore.
Décevante, la pièce d’Abbue B Parson à l’Opéra de Lyon peine à convaincre. Faible de la chorégraphie à la dramaturgie, à l’image de l’énorme et intriguant ballon, oublié de la scénographie.
Marcos Morau revisite avec puissance le conte des frères Grimm dans cette pièce chorégraphique aux teintes monochromes et aux procédés vertigineux. Plus que d’un simple conte, l’anthologie d’un cauchemar.
D’une longue apnée à une envolée lyrique, Vincent Garanger met en scène, parfois lourdement, un thriller en huis clos, comme un voile d’intranquillité qui plane sur les figures humaines.