Critiques

« Tant que le soleil frappe » : une idée de film laissée en friche

Décevant de bout en bout, Tant que le soleil frappe de Philippe Petit ne parvient pas à déployer son sujet en film politique : scénario téléphoné, interprétation maladroite et insuffisances formelles desservent une belle idée.

« Where Are we Headed » : pas de lumière au bout du tunnel

Présenté en compétition documentaire au Festival international du film politique de Carcassonne, « Where Are we Headed » déçoit par son manque de rythme, une esthétique fictionnalisante et un manque d'intérêt pour ses personnages.

Quand le ballon écrase les danseurs : « Candide » à l’Opéra de Lyon

Décevante, la pièce d'Abbue B Parson à l'Opéra de Lyon peine à convaincre. Faible de la chorégraphie à la dramaturgie, à l'image de l'énorme et intriguant ballon, oublié de la scénographie.

Du vertige à la chute : « La Belle au bois dormant » de Marcos Morau

Marcos Morau revisite avec puissance le conte des frères Grimm dans cette pièce chorégraphique aux teintes monochromes et aux procédés vertigineux. Plus que d’un simple conte, l’anthologie d’un cauchemar.

« Pacifiction » : l’apothéose crépusculaire d’Albert Serra

Avec Pacifiction, thriller politique expérimental, Albert Serra est au sommet de son art, quelque part entre un James Bond psychédélique et Twin Peaks transposé aux confins de l'océan Pacifique.

« Interdit aux chiens et aux Italiens » mais recommandé pour tous les autres

Dans ce récit familial et populaire, Alain Ughetto raconte l'exil de ses grands-parents des Alpes italiennes vers la France. Inventif et politique, son film d'animation est aussi beau que touchant.

Quand « La Guerre des Lulus » se termine en bérézina

Mauvais divertissement et piètre film pédagogique, le film de Yann Samuelle est un récit d'aventure rempli de clichés, la super production n'est à la hauteur ni de ses ambitions, ni de ses intentions.

« Qui a peur de Pauline Kael ? » ou la critique comme art de la conversation

Sous la forme d’un portrait généreux, Rob Garver nous fait découvrir la figure de Pauline Kael, mythique critique américaine ayant notamment défendu les films majeurs du Nouvel Hollywood.

« Mon visage d’insomnie », comme un voile d’intranquillité

D'une longue apnée à une envolée lyrique, Vincent Garanger met en scène, parfois lourdement, un thriller en huis clos, comme un voile d’intranquillité qui plane sur les figures humaines.