À la fois plateforme de diffusion et collectif de producteurs·trices, Préludes a fait des premiers films un créneau. Cécilia Rose et Thomas Carillon nous racontent les enjeux derrière leur envie : faire émerger les prochaines générations de cinéastes.
Film historique anarchiste, Désordres dérègle la vie paisible d’une bourgade suisse et fait advenir une révolution politique à bas bruit. Rencontre avec son réalisateur, Cyril Schaüblin.
Filmant dans un grand hôpital parisien patient·e·s et médecins, Claire Simon tisse le portrait d’une vie entière faite d’épreuves secrètes, de beautés et de drames. L’hôpital y est filmé comme un lieu de vie, d’une vie incandescente, même au bord de la mort.
Avec Voyages en Italie, Sophie Letourneur retrace la quête pour sauver l’étincelle de son couple. Entre autobiographie et autodérision, comment a été fabriquée cet étonnant road movie a-romantique ?
Rencontre avec l’une des figures les plus radicales de la Berlin Schule, Angela Schanelec. Avec Music, Schanelec part d’Œdipe pour tracer en ellipses la tragédie d’un homme et évoquer le destin, la rédemption, la mort.
Tourné en autonomie et en autoproduction, Haulout nous confronte à l’échouage de 100 000 morses sur une plage de l’Arctique. Rencontre avec sa co-réalisatrice, la photographe Evgenia Arbugaeva.
Rencontre avec David Depesseville, cinéaste, pour retracer pas-à-pas les gestes qui ont conduit à la création de son premier long-métrage, Astrakan, portrait sensible d’un orphelin du Morvan.
Dans Lucie perd son cheval, Claude Schmitz interroge la porosité entre fiction et réalité, jeu et improvisation, documentaire et imagination. Il nous raconte son dispositif hybride, non-prémédité et tourné vers la rêverie.
Avec sa compétition de huit films aux formes plus radicales et aux propos politiques affirmés, le festival Premiers Plans propose un panorama hétéroclite marqué par le spectre de la Russie, de la guerre et de l’autoritarisme.